Archive pour le ‘Écrits’ catégorie

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Delphine

1 mars 2011

J’ai beau me creuser la tête, y réfléchir, je n’arrive pas à trouver de définition claire de la femme. Il y a une trop grande différence entre ce qu’on nous montre, ce qu’il faudrait qu’on soit, et ce que je voudrais être.

Bien sûr, je les vois, enfin je la vois, en photo pour des pubs, dans les magasines, à la télé.

On nous donne à voir l’image d’une femme, comme l’image d’une télé, d’une téléphone portable qu’il faudrait absolument avoir.

C’est une image, un truc qu’on montre, qu’on sort, qu’on observe, dont on se sert.

C’est pas un être humain qu’on voit dans les pubs.

C’est pas quelqu’un qui pense, à qui on demande son avis. C’est un objet. Oui, un truc. Sans importance.

Un être humain c’est pas ça pour moi. C’est quelqu’un qui pense, à qui on demande son avis, dont l’avis compte. Qu’on voit, qui a de l’importance.

Sous quel prétexte les femmes, les êtres humain de sexe femelle, devraient être des choses, se taire? Au nom de qui, de quoi?

Alors arrêtons.

NON une femme n’est pas par nature plus fragile, plus faible, plus douce, plus gentille, qu’un homme.

NON une femme n’est pas par nature un objet sexuel, chacun.e a le droit de choisir ce qu’il/elle souhaite.

Pour moi les femmes, hier, aujourd’hui et demain, CE SONT ET CE SERONT DES ETRES HUMAINS.

Delphine

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Fabienne

1 mars 2011

En réponse à la femme c’est quoi aujourd’hui, je dirai que son statut s’améliorera lorsqu’on ne posera plus cette question.

Fabienne

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Danielle

1 mars 2011

Pour moi être femme est un combat perpétuel de plus en plus dans notre société,  peu à peu on est en train de perdre tous les acquis principalement de 68.
Il faut s’accrocher car Il convient de ne rien lâcher : étudier – travailler – materner – fréquenter – partager – s’accomplir en respectant l’autre, accepter que les autres pensent différemment selon leur parcours de vie (famille, études, formation, recherche personnelle, engagements,  profession, bénévolat etc…)  Participer à des débats ouverts, écrire.  Retransmettre tout ce qu’il y a de bon grâce à la femme, défendre la liberté de conscience, ainsi vivre un bonheur à 100 % permanent que je vous souhaite à toutes pour cela n’oublier de noter pour vous, trois petits plaisirs par jour (minimum).

Je suis très prise dans différents types d’Associations et j’ai 65 ans.

Bonne route à vous.

Danielle D.

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Marion

1 mars 2011

« La femme » aujourd’hui, c’est une partie de moi, c’est une norme que j’ai  intériorisé mais dont j’essaye de comprendre les mécanismes : la féminité. Son histoire forge mes représentations. « La femme » : c’est celle que je vois dans les médias, dans la rue , celle à qui, malgré tout je me compare, celle que j’essaye d’éviter. « La femme » c’est le cliché, une photo fade et retouchée qui ne représente pas du tout la réalité.

« La femme » c’est l’autre, celle qui est fière, celle qui est heureuse, celle qui est opprimée, celle qui se sert de sa liberté de parole, celle pour qui j’ai de l’affection de l’admiration, de la compassion.

« La femme aujourd’hui », elle est toujours encore victime de violences et porte le poids de son sexe, la femme en moi c’est celle qui s’excuse d’être ce qu’elle est, mais c’est aussi celle qui apprend à s’aimer et à s’affirmer.

« La femme » c’est celle à qui je refuse de ressembler, la véritable femme, c’est celle que je veux devenir, c’est celle que je n’ai pas encore trouvé . Ni la, ni une, mais moi.

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Maïa

21 février 2011

La femme c’est quoi ou c’est qui ?
Je crois bien que la femme n’existe pas, et qu’elle nous a volé notre
journée. Pour célébrer dans tous les pays du monde les femmes qui se
sont battues pour l’égalité, de meilleures conditions de travail et le
droit de vote, et pour faire aboutir leurs revendications, on a
déclaré le 8 mars « la journée internationale des droits des femmes » en
1977.(cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_des_droits_de_la_femme)
J’ai comme l’impression qu’on a célébré la victoire finale trop tôt…
« aucun pays au monde n’a atteint la pleine égalité entre les sexes,
que ce soit de jure ou de facto. Dans de nombreux pays, les femmes
continuent de subir des discriminations en matière de mariage, de
divorce, d’héritage et de nationalité. Les traditions, coutumes, et
attitudes stéréotypées constituent des obstacles considérables à
l’égalité et à la jouissance des droits fondamentaux. »
(http://www.aidh.org/Femme/HP_DdF.htm)

Aujourd’hui c’est devenu « la journée de la femme ». La femme c’est
celle qui lutte pour son émancipation ? La féministe ? Je ne crois
pas, elle a pas très bonne image la féministe aujourd’hui. La femme.
Et son opposé c’est l’homme ? Ou alors c’est son égal ? Et pourquoi on
fait tant la distinction ?
Si la femme c’est l’être humain femelle, alors pourquoi tant codifier
et matraquer la séparation des sexes, et dicter ce qu’on appelle « la
féminité » ? Du premier jour de votre vie (et même avant) à votre
dernier jour, vous serez distingué-e-s sur la forme (le plus souvent
supposée) de vos partie génitales, sur votre apparence, votre voix,
vos attitudes, vos gestes. Pas un jour sans que l’on vous distingue en
madame ou monsieur, ou pire en madame, *mademoiselle*, monsieur. Vous
pleurez ? vous êtes une femme, ou une femmelette. Vous êtes
aventureux-se ? Vous êtes un homme, ou un garçon manqué. La limite
n’est tracée que là où la société la met. Donc la femme c’est une
norme. La féminité c’est ce que la norme interdit aux hommes et oblige
aux femmes. Si cette féminité existait réellement, nous n’aurions pas
besoin de la contraindre dès le plus jeune âge.
Et puis la femme c’est une forme … Triste sort pour un être humain.
La femme c’est la femme de quelqu’un, c’est la femme active et mère et
toujours souriante et aimable, ou c’est la femme fatale, c’est la
femme parfaite. Par-faite par qui ? La femme c’est un idéal. Un idéal
défini par l’homme. Et l’homme créa « la femme ». Et la femme ne se
définit toujours pas par elle-même mais par ce que la société attend
d’elle : belle, sexy, maquillée, coiffée, bijoutée, habillée comme si
elle vivait sur un podium, disponible et douce, et mère forcément car
c’est son destin de femme. À quel prix ? Au prix du matraquage
publicitaire, d’une auto-destruction vécue comme nécessaire et des
ambitions enterrées. Mesurée, pesée, retouchée, complexée, dénudée,
humiliée, critiquée, rabaissée, voir vendue, violée, battue et gardée
en captivité. Libérée en théorie dans sa vie privée, professionnelle
et publique, en réalité dominée dans tous ces aspects et non autorisée
à le dévoiler. La femme est un idéal pour un résultat à jamais
insatisfaisant car on n’atteint jamais un idéal, on ne correspond
jamais totalement à une norme. Même pas pour le plaisir de ces
messieurs parce que l’inégalité a un coût. Finalement cette
frustration éternelle ne rapporte qu’à la marchandisation.
Essayer de faire rentrer la moitié de l’humanité dans ce moule et vous
récolterez de la déception, de la colère et un gros problème de
représentation.

Alors moi « la femme » j’y crois pas. Je ne m’y reconnais pas. Je ne
l’aime pas. Et je refuse de perdre mon temps à vouer un culte à un
être imaginaire.
Les femmes par contre je les aime. Les femmes n’existent que dans leur
diversité, leurs complexités et leurs imperfections, et c’est ça qui
fait leurs beautés. Celles que je célèbre aujourd’hui, ce sont les
femmes libres, qui suivent leurs objectifs et pas les fausses
contraintes. Le 8 mars c’est juste une journée pour rappeler qu’elles
existent, qu’elles ont raison et que si on relâche notre attention,
les vieilles habitudes vont reprendre le dessus et les avancés
sociales ne seront qu’un lointain souvenir, et au lieu de parler des
droits des femmes, on parlera de « la femme ». La solution ? Que les
femmes se définissent par elles-mêmes et pour elles-mêmes.
Vive les féministes ! Courage à toutes les femmes et merde à celleux
qui veulent les enfermer !

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution d’Isa

19 février 2011

Rita Levi-Montalcini, neurologue : « Ce sont DES femmes extraordinaires. Et pourquoi donc ? Parce que LES femmes ont été entravées pendant des siècles. Quand elles ont eu accès à la culture, elles ont été comme des affamées. Et la nourriture est bien plus nécessaire à l’affamé qu’à celui qui est déjà rassasié. »

Je suis UNE affamée. J’ai faim de savoir, de connaissance, de reconnaissance, de justice, de liberté, de respect, d’égalité, de dignité, de citoyenneté, de responsabilité, d’ambition, d’indépendance,

J’AI FAIM !!!

J’ai faim de solidarité, de générosité, d’hospitalité, d’humanité, d’entraide, d’attention, de partage, d’abondance, d’insouciance, d’échange, de poésie, de rire, d’amour, de légèreté, d’enthousiasme, de jouissance,

J’AI FAIM !!!

Fin

Isa

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Cyrielle

19 février 2011

« La » femme, c’est un article défini féminin singulier !

Un « article » encore trop souvent perçue comme un « objet de commerce ».
« Défini » parce que « déterminée » à être reconnue comme être humain et non comme objet.
« Féminin » telle une appartenance « au genre marqué », au genre humain.
« Singulier » car « exprime l’unité ».
(d’après le Robert de poche, « langue française et noms propres », Paris, 1995)

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Sarah

19 février 2011

La Femme. Il m’a fallu du temps pour comprendre que c’est ce que je deviendrais en devenant adulte : une femme.

Une Femme.

Lorsque j’étais enfant, je pensais pouvoir éventuellement faire le choix de devenir un homme. Je ne me voyais pas devenir une femme comme celles des magazines, ni une femme comme ma mère : mère, petite et obèse. Et puis, je ne sais à quel moment, j’ai commencé à comprendre…

La Femme, c’est une idée, un concept…

J’ai toujours aimé jouer aux barbies, mais je ne m’imaginais pas devenir une femme qui leurs ressemblerait. Je leur cherchait des pantalons, je cherchais des poupées qui ressemblent à La Femme que je voudrais devenir. La poupée barbie Skipper était brune, petite, aux yeux verts, elle me plaisait beaucoup plus ! Mais quand même, mon hérédité ne jouait pas en faveur d’un physique de poupée à l’âge adulte.

La Femme : Était-ce celle des magazines ? Celles que je côtoyais, des mères et grands mères pour la plupart ?

Non décidément, je ne voulais pas devenir « La Femme », ni mère, ni objet. Quel autre modèle m’offrait la société et mon entourage ?

L’adolescence m’apporta plus d’idées sur ce que c’était d’être une femme : j’avais un corps de femme , il fallait bien que j’en soit une alors ! Ma première façon de me le prouver fut peut-être d’aller vers les « hommes » mais cela ne me satisfaisait pas. En effet, les femmes me semblaient autant attirantes d’une certaine façon.

La Femme, Les Femmes. Oui ce sont elles qui m’ont permis de me sentir une femme. Nous avons ris, partagés… L’amitié féminine m’est devenue précieuse.

Et puis, j’ai décidé que cela n’avait pas d’importance. J’ai cessé de vouloir être La Femme que la société me présentait : Au revoir maquillage ; Au revoir épilation et autre rasage ; Au revoir cheveux longs ; Au revoir tentative de définition par le sexe de naissance ; Au revoir soumission … ! Bonjour MOI.

J’ai décidé d’être une personne. Une personne qui fait des choix, qui réfléchit au monde qui l’entoure, qui communique avec autrui sans réfléchir au sexe que la loterie de la procréation a pu lui donner.

Cela ne plait pas toujours… Surtout aux hommes. Peut-être est-ce parce que je n’ai pas choisi de traits de caractères genrés ? Une Femme, oui j’en suis une ! Même si mon enfance et mon adolescence furent parcourues de « T’es un garçon ? » et que le désir de mon père était d’avoir un fils après sa première fille. Car être une femme, n’est-ce pas avoir les attribut sexuels du genre femelle (ahah on ne peut accordé ce mot au masculin) ? Et bien, je les ai, et pour le reste : Non merci, les modèles de genre ne m’intéresse pas :

  • Je ne serais pas soumise.
  • Je ne m’obligerais à avoir des relations uniquement avec des hommes.
  • Je ne me présenterais pas avec des atours sous-entendant que je suis un objet sexuel.
  • Je ne penserais pas qu’à avoir des enfants.
  • Je ne ferais pas plus les tâches ménagères que la personne qui vit avec moi.
  • Mon enfant ne sera pas éduqué uniquement ou « plus » par sa mère.
  • Je serais rémunéré autant qu’un homme à travail égal.
  • Je ne considèrerais pas « normal et compréhensible » qu’un homme me frappe ou tente d’abuser sexuellement de moi.
  • Je ne ferais pas l’amour avec un homme « pour lui faire plaisir », « parce qu’il a des besoins ».
  • Je n’élèverais pas ma fille à devenir genrée femme mais juste une être humaine.
  • Je n’accepterais pas qu’autrui m’attribue des traits de caractère genré.
  • Je n’accepterais pas que la société véhicule une image dominée et stéréotypée de La Femme… et de L’Homme.
  • ………………………

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Michel

19 février 2011

LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ?***

=> un alter ego non symétrique et divinement complémentaire et réciproquement, quand tout se passe bien, ce qui arrive dans la vie, ne serait-ce qu’en persévérant.

Tant pis si la durée n’est pas un record !
Le qualitatif est souvent davantage un critère que le quantitatif.

Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? Contribution de Christiane

19 février 2011

Je suis une écureuille,

j’aime l’escalade,

je m’accroche aux branches,

je n’aime pas les castors.

Qui suis-je ?

Cécile Lecomte, militante écologique,

pacifique, accrobranchée, désobéissante,

je salue ton courage et ta ténacité !

CJ