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Campagne contre les jouets sexistes : l’égalité c’est dès la naissance !

3 décembre 2011

Qu’est-ce qu’un jouet sexiste ?

Parler de « jouets sexistes » est un raccourci destiné à la prise de conscience de l’usage sexiste des jouets. En effet, il suffit d’ouvrir un catalogue de jouets ou d’entrer dans un magasin de jouets pour constater que ceux-ci sont triés entre « jouets filles » et « jouets garçons ». Ce type de « tri » a pour conséquence directe de participer à l’imposition de rôles genrés aux enfants.

Pour être clair, lorsqu’un adulte souhaite acheter un jouet pour un enfant, il sera automatiquement guidé selon le sexe de l’enfant, comme si cela pouvait être une donnée pertinente pour le choix d’un jouet. Ainsi, on proposera des meccanos, playmobils, grues et autres pistolets – dans une ambiance bleue – aux garçons, et des barbies, poupons, aspirateurs et autres dînettes – dans une ambiance rose – aux filles. Les jouets sont donc utilisés comme des outils participant à l’éducation sexiste des enfants :

  • Tu es une fille ? Tu pourras t’entraîner à faire le repas, t’occuper des enfants, faire le ménage, te maquiller, devenir infirmière ou institutrice…
  • Tu es un garçon ? Tu pourras t’entraîner à fabriquer des engins, te battre, bricoler, devenir docteur ou pompier…

Jouets sexistesLes producteurs et distributeurs de jouets produisent et distribuent des jouets selon leur cible : fille versus garçon. Multiplier les cibles et distinguer ce qui va à l’une et pas à l’autre permet de multiplier les marchandises à vendre (les jouets roses que pour les filles et les jouets bleus que pour les garçons), et les profits à se faire au mépris de l’égalité.

Bien sûr, vous pouvez acheter un jouet issu du « rayon garçon » à une fille et un jouet issu du « rayon fille » à un garçon. Mais, franchement, le faites-vous ? N’avez-vous pas chez vous un enfant qui regarde la télévision, un enfant qui va à l’école ? N’a-t-il pas vu des publicités lui expliquant que si elle-il est une fille-un garçon, il-elle doit acheter tel jouet ? N’a-t-il pas entendu à l’école ses copines-copains dire qu’elles-ils ont tel ou tel jouet ?

Oui, votre enfant vit dans une société sexiste, mais est-ce une raison pour continuer à lui imposer un rôle dans la société selon son sexe biologique ? Pourquoi les filles n’ont pas de meccano et les garçons pas de poupée ? Pourquoi les filles n’osent rêver de devenir informaticiennes et les garçons de devenir nounous ?

Rêves de Noël

Une fille aussi peut être audacieuse et combative. Un garçon aussi peut être sensible et émotif.

Est-ce que l’on veut un monde égalitaire ou bien un monde où les femmes sont faites pour plaire aux hommes, faire la vaisselle, la cuisine et le ménage ? Quel monde est décrit dans les catalogues et rayons de jouets ?

Extrait de http://maliki.com

Dans un monde égalitaire, les hommes et les femmes s’occupent des enfants. Mais pourquoi seules les petites filles ont le droit de jouer à la poupée ?!?

Cessons d’imposer à nos enfants un formatage selon leur sexe ! Offrons leur la possibilité de vivre en dehors des rôles genrés véhiculés et contraints par notre société !

Les jouets dit « sexistes » sont un des moyens pour notre société de renforcer les stéréotypes de genre et de les imposer aux enfants. Ils prennent place au sein d’un système sexiste et patriarcal.

Pourquoi y a-t-il si peu de femmes ingénieures ?

Traduit de http://www.smbc-comics.com

 

Pour aller plus loin, nous vous conseillons de voir notre autre article sur le sujet : Pour des jouets non sexistes (avec un reportage radio très instructif à écouter)

Le collectif lance une campagne

Les filles aussi peuvent être super-héros, boxeuses, astronautes.

Les garçons aussi peuvent être princesses, danseurs, fleuristes.

Pour participer à notre campagne (tracts et autocollants), contactez-nous : contact @ collectif-debout . org


Notre autocollant à coller (discrètement) au dos des boîtes de jouets

À télécharger :

Licence Creative Commons

Résister à la censure éducative et l’homophobie archaïque

7 novembre 2011

(Ceci est la version longue d’un article paru dans le journal Résister #6)

Résister#6

LA POLÉMIQUE

Lors de la dernière rentrée scolaire, une polémique a éclaté au sujet de certains manuels scolaires de 1ère Littéraire et de 1ère Économique et Sociale, tout d’abord à l’initiative d’associations catholiques, puis reprise par certains députés UMP. Il est reproché à ces manuels d’introduire la « théorie du genre » dans le chapitre 3, intitulé « Corps humain et santé ». Le bulletin officiel du 30/09/2010 donne des explications quant à ce que les élèves doivent acquérir comme connaissances : la section « Devenir homme ou femme » invite les professeurs à saisir « l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée ». C’est à partir de ces indications que les éditeurs de manuels Hachette, Hatier et Bordas ont rédigé leurs chapitres.

Pour comprendre ce qui dérange dans ces manuels, il faut regarder de plus près leur contenu.

  • Chez Hatier, dans la section « Devenir homme ou femme », on peut lire : « il est possible de caractériser à différentes échelles un individu de sexe masculin ou de sexe féminin, mais l’identité sexuelle peut être aussi influencée par des facteurs sociaux ».
  • Chez Hachette, dans la même section, on peut lire un extrait d’un manuel de sexologie : « seul sexe bien établi, le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin ».
  • Enfin chez Bordas on trouve une section appelée « Identité sexuelle et orientation sexuelle » avec un sous-titre « L’identité sexuelle ou identité de genre ». On parle dans cette section de « conditionnement social » et on peut lire que « chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement, car on ne s’occupe pas d’un petit garçon comme d’une petite fille ».

CACHEZ CETTE SCIENCE QUE JE NE SAURAIS VOIR

Afin de bien comprendre ce qui gêne les associations catholiques et les députés, il faut également comprendre ce que recouvrent les études sur le genre et ce que l’on appelle « genre ». Le « genre » c’est ce que l’on pourrait appeler le « sexe social », c’est-à-dire le fait de se sentir « femme » ou « homme », contrairement au « sexe biologique » qui, lui, nous définit en tant que « mâle » ou « femelle ». Les études sur le genre sont un champ de recherche qui regroupe un très grand nombre de disciplines, dont l’histoire, la sociologie, l’anthropologie, l’économie et bien d’autres, et qui se questionne entre autres sur les rapports entre genre et sexe biologique — influence de l’un sur l’autre — et sur les rapports sociaux sexués, c’est-à-dire régis par cette notion de « genre » — différence de comportement des individus selon le sexe de leur interlocuteur, par exemple.

Contrairement à ce que peuvent dire certains députés, les études sur le genre ne définissent pas les hommes ou les femmes en tant que « pratiquants de certaines formes de sexualité ». Les études sur le genre proposent de se questionner sur le rapport « sexe social » / « sexe biologique ». À travers cette réflexion intervient la question de l’orientation sexuelle mais celle-ci est traitée en lien et avec le « genre » et avec le « sexe biologique ».

Ce qui fait peur ici, c’est probablement la remise en cause de nos préjugés qu’invitent à faire les études sur le genre. En effet, penser l’identité sexuelle comme sociale, comme étant construite par la société et non en lien direct avec l’identité biologique implique une remise en cause importante des normes. Ce qui est généralement caractérisé comme féminin ou masculin pourrait ne pas être issu de la biologie mais d’une construction sociale par exemple.

Ce qui peut faire peur aussi, c’est de montrer que l’identité sexuelle est sociale, qu’elle n’est pas biologique et que donc que chaque personne a le droit de choisir son orientation sexuelle.

CE QUI NOUS POSE PROBLÈME

Cette polémique reflète plusieurs problèmes et soulève plusieurs questions.

  • La laïcité de l’école publique est-elle menacée ? On voit bien ici que les associations catholiques ont eu une grande influence sur certains députés UMP puisqu’ils ont à leur tour écrit une lettre au ministre de l’éducation demandant de retirer les manuels scolaires faisant référence à la théorie du genre.
  • Le sort réservé aux sciences sociales est plus qu’inquiétant. Parler des études sur le genre comme des « théories fumeuses », c’est discréditer complètement les sciences sociales et nier leur caractère éminemment scientifique, au même titre que les sciences dites « dures », comme la biologie par exemple. Rappelons également qu’il n’appartient nullement aux politiques de juger du caractère scientifique des objets, des méthodes ou des théories — qu’ils semblent d’ailleurs avoir du mal à comprendre.
  • Et enfin, le plus grave, c’est que l’on se refuse de parler de réalités, de choses qui sont, et depuis très longtemps, pointées du doigt, voire niées, comme ici : la liberté de choisir son orientation sexuelle, ou le fait de montrer qu’il y a des choses qui tiennent du biologique – le sexe de naissance – et d’autres qui sont éminemment sociales – le comportement des individus par exemple. Remettre en cause certaines normes, montrer que les comportements des individus, leurs caractères, sont influencés par le social, c’est déjà faire un pas vers l’anti-sexisme. Dire que l’orientation sexuelle est quelque chose que l’on choisit et qu’elle relève du domaine privé, faire d’ailleurs un point sur la loi, c’est un pas vers la lutte contre l’homophobie et toutes les autres formes de discrimination liée à l’orientation sexuelle.

Quand on sait que la stigmatisation dévalorisante de l’homosexualité tue les jeunes (le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est treize fois plus important que chez les hétérosexuels) et que c’est par l’éducation que l’on peut combattre l’homophobie, il est grand temps de préférer une démarche éducative, scientifique et raisonnée à un combat religieux moraliste d’arrière-garde.

QUAND LA SCIENCE REJOINT LE FÉMINISME

Le seul intérêt de cet acharnement à imposer des différences sociales entre les sexes est de présenter comme naturelle une division hiérarchique inégalitaire imposée. Alors qu’effectivement la science rejoint ici le féminisme : l’une démontre que la nature ne fait pas le destin des êtres humains, l’autre qu’il faut se battre pour établir l’égalité entre eux.

Tout cela montre qu’aujourd’hui le combat n’est pas fini et que le féminisme est encore et toujours d’actualité. Il faut se battre pour l’égalité femmes-hommes, il faut se faire entendre contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et n’avoir pas peur de le dire : de la même manière qu’on devient femme, on devient homme, et cela n’est pas inné, c’est un acquis du social qui entraîne des préjugés et des discriminations au quotidien.

Luttons pour l’égalité !

Pour aller plus loin :

Les documents cités :

Autre document :

  • Sur le genre: un petit livre très facile à lire et qui explique clairement la notion de « genre » dans les sciences sociales : La différence des sexes, Françoise Héritier, Bayard, coll. « Les petites conférences », 2010.

Le collectif Debout ! – collectif féministe, nancéien et mixte
www.collectif-debout.org
contact @ collectif-debout.org
Réunions le 2ème mercredi de chaque mois, de 19h30 à 22h, au Comoglio’resto, 3 rue de l’île de Corse à Nancy, dans la salle de réunion.

Libérer la parole des présumées non crédibles

7 novembre 2011

(Article publié dans le journal Résister #6)

Résister#6

Soudain, il y a quelques mois, les associations d’aide aux femmes ayant subi un (ou des) viols ont été submergées d’appels. Soudain, ces femmes qui taisaient ce qu’elles ont vécu sont sorties du silence pour solliciter une aide, une réparation et parler de ce qu’elles vivent. Mais que s’est-il passé pour en arriver là ?

Une femme de ménage guinéenne, vivant aux États-Unis, a porté plainte pour agression sexuelle contre un homme important. Peut-être ignorait-elle la position de pouvoir politique de cet homme, elle dénonçait une prise de pouvoir sexuel obtenue par la violence. Plus tard, une autre parlera du même crime, par le même homme, en France cette fois.

Après un constat médical des marques de violence et de la véracité d’une relation sexuelle, une enquête est entamée pour évaluer la moralité de cette femme. Puis l’état de New York rejette la plainte au civil car la moralité de cette femme ne la rend pas « crédible » et le jury risquerait de ne pas la croire, et cet homme est accueilli en héros dans son pays, comme s’il avait été blanchi. Mais alors, qui a été salie ? Est-ce que cela signifie qu’une femme qui a menti un jour peut être violée toujours ?

Les médias se délectent de cet évènement au cœur de l’actualité, hommes et femmes politiques minimisent le crime de viol, assurent qu’un homme dans sa position ne pourrait abuser d’une femme de basse position. A-t-on jamais tant entendu clamer la présomption d’innocence ? Alors même que dans de très nombreux cas, la victime de viol ne bénéficie même pas de la « présomption de crédibilité » ! Et où était cette présomption d’innocence quand Julien Coupat, de Tarnac, a été enfermé plus de 6 mois dans une prison sans aucune preuve ?…

Le viol est-il un crime ? Et bien depuis très peu de temps en France. Ce n’est qu’en 1980 que la loi condamne le viol  :  le « devoir conjugal » n’a été aboli qu’en 1990 , et ceci grâce à l’action des féministes, aujourd’hui souvent décrites comme « ringardes ». Et dans le monde ? Seuls 16 pays ont des lois faisant spécifiquement référence aux agressions sexuelles. Mais même avec une législation adéquate, aucun pays n’applique la loi en totalité [1]. En moyenne dans le monde, près d’une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de son existence. Et avant ? Avant c’était un fait social tu. Tu car la personne violée portait la honte et était réduite au silence ; est-ce que cela a changé en 21 ans ? Aujourd’hui les violeurs reconnus sont présentés comme des psychopathes. On continue d’ignorer que le viol est un phénomène de société considérable, et que la plupart des viols sont commis par une personne connue de la victime [2], dans le cadre familial ou amoureux notamment, et que 49 % des viols sont commis sans aucune violence physique. Les violeurs condamnés représentent 2 % des auteurs de viols. Pour environ 200 viols par jour en France, 4 violeurs sont reconnus comme violeurs et condamnés par la justice.

Pourquoi ? Premièrement parce que les victimes gardent le silence la plupart du temps, car redoutant les conséquences dans cette société patriarcale imprévisible, et ne porteront jamais plainte, la prescription de 10 ans aidant [3]. Deuxièmement car – quand elle s’y intéresse – la justice tranche rarement sur ce qui se passe en privé et dont la véracité repose sur deux versions contradictoires. Cela a pour conséquence d’inciter les victimes à ne pas se lancer dans une procédure juridique et voir la « justice » abandonner les poursuites en relaxant les responsables sans les inquiéter – même lorsqu’il y a aveux ! – et laisser les victimes vivre dans la peur et la détresse. Alors, 98 % de coupables de « s’être fait violer » ?

Croit-on vraiment que l’on vit dans un monde où traiter des êtres humains comme des objets sexuels est condamné par la société ? Où l’on respecte une femme autant qu’un homme ? Pourquoi apprend-on aux filles et aux femmes à ne pas « se faire violer » ? Pourquoi  n’apprend-on pas aux hommes à ne pas violer ? 96 % des auteurs de viol sont de sexe masculin et 91 % des victimes sont de sexe féminin [4]. Quand une femme dit « non » : ça veut dire « non ». Le viol a cette particularité d’être un crime dont la victime se sent coupable et le violeur innocent.

Savez-vous que l’on connaît très bien le fonctionnement biologique du plaisir masculin mais qu’on étudie peu le plaisir féminin ? (Par contre on connait bien la biologie de la reproduction.) Le plaisir de la femme, s’il n’est pas reconnu à sa juste dimension, n’est pas secondaire… On dit d’un homme qu’il est séducteur, on dit d’une femme que c’est une salope voire une pute…

Les victimes ordinaires seront-elles gardées dans le silence des rouages d’une société qui n’est jamais sortie de ses relents de machisme, où la discrimination sexiste dont les femmes font l’objet font naître les violences et leur si faible contestation ? Après tout, « il n’y a pas mort d’homme » [5].

Le déroulement de cet évènement extraordinaire et sur-médiatisé, c’est le déroulement ordinaire et silencieux du parcours de celles qui dénoncent le viol qu’elles ont subi : « C’est un homme bon, il n’a pas pu faire ça » ,« elle invente » , « elle était consentante » , autrement dit « on ne veut pas voir, qu’elle se taise »… Sauf que maintenant elles ont osé parler.

Céder n’est pas consentir, le viol est un crime contre l’humanité et un crime contre les femmes. Des camarades de la Marche Mondiale des Femmes étaient là pour le faire savoir, dimanche 11 septembre, place des Vosges à Paris, sous les fenêtres de cet homme, notoirement incriminé à diverses reprises pour sa violence à l’égard des femmes, et de sa femme fidèle à ses côtés. Le weekend suivant, c’était à l’appel de Tristane Badon , victime elle aussi d’un machiste plus conquérant que jamais, que les femmes se mobilisaient. Des cris pour porter la parole des femmes qui en ont marre que le viol ordinaire soit minimisé. Des cris pour qu’on cesse de passer sous silence l’énorme poids social de ces viols. Des cris féministes qui raisonneront tant que l’injustice gouvernera par la peur et la violence, parce que l’avis des uns vaut plus que la vie des autres.

[1][UNIFEM, Nations unies, 2003]
[2][74 % selon les statistiques de la permanence téléphonique nationale Viols Femmes Informations]
[3][seul 1 viol sur 11 fait l’objet d’une plainte (ENVEFF)]
[4][statistiques concordantes du ministère de la Justice et du CFCV, Collectif Féministe Contre le Viol]
[5][Jack Lang, 16 mai 2011]

Le collectif Debout ! – collectif féministe, nancéien et mixte
www.collectif-debout.org
contact @ collectif-debout.org
Réunions le 2ème mercredi de chaque mois, de 19h30 à 22h, au Comoglio’resto, 3 rue de l’île de Corse à Nancy, dans la salle de réunion.

Pour aller plus loin :
* Collectif féministe contre le viol – www.cfcv.asso.fr – 0 800 05 95 95
* Brochure « En finir avec les violences machistes » – www.culina.herbesfolles.org rubrique « Brochures »  – Distribution de versions papier dans les infokiosques de CULINA
*  Marche Mondiale des Femmes – www.mmf-france.fr

5 novembre : Journée de lutte (non institutionnelle) contre les violences faites aux femmes

5 novembre 2011

Nous, féministes individuelles, associations féministes, syndicats et partis politiques, tenons à réaffirmer que la lutte contre les violences faites aux femmes est une lutte première pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et que nous continuerons à la mener envers et contre tout.
Nous réaffirmons que les violences sexuelles ne sont pas du domaine du privé, du domaine de la drague et de la séduction. Elles sont du domaine public car elles tombent sous le coup de la loi.
Lire le tract complet.

Affiche de la campagne nationale

 

À cette occasion, le collectif Debout ! prépare une action surprise de sensibilisation.
Nous avons également ajouté sur notre site des informations utiles aux femmes localement victimes de violences : Vous êtes victime ?

Les violences, toutes les femmes connaissent : elles peuvent aller crescendo, de l’insulte au meurtre, en passant par le viol, du sexisme ordinaire au crime…

Nous ne voulons plus nous taire !

4 novembre 2011

Ni nous cacher ! Nous voulons dire haut et fort que partout les femmes subissent encore et toujours des violences pour le seul motif qu’elles sont femmes. Et nous le dirons jusqu’à ce que cela cesse. Certain-e-s pensent que le problème est réglé en France, et bien, hélas, illes se trompent !

Le collectif Debout ! a réalisé 8 affiches contre les violences faites aux femmes : à regarder, à afficher, à diffuser, à méditer, à prendre en compte…

(Cliquez sur une image pour afficher le PDF A3)





Nous ne voulons plus nous taire, et vous ?

Le collectif Debout ! se réunit tous les 2ème mercredi du mois

12 octobre 2011

Vous voulez assister à une réunion, nous rencontrer, nous rejoindre ?

 

Nous vous invitons à participer aux réunions mensuelles du collectif Debout !
Rendez-vous le 2ème mercredi de chaque mois, de 19h30 à 22h.

Nous contacter pour connaître le lieu.

Donc, les réunions sont prévues les :

  • mercredi 12 octobre 2011
  • mercredi 9 novembre 2011
  • mercredi 14 décembre 2011
  • mercredi 11 janvier 2011
  • mercredi 8 février 2011 annulée
  • mercredi 14 mars 2011
  • mercredi 11 avril 2011
  • mercredi 9 mai 2011
  • mercredi 13 juin 2011


Féministes tant qu’il le faudra !…

Mesdames, voici une occasion unique de lutter pour notre cause et nous ne la laisserons pas passer !

Le collectif Debout ! au village associatif du FSL 2011

30 septembre 2011

Samedi 24 septembre, dans l’après-midi, vous avez pu retrouver le collectif Debout ! dans le village associatif du Forum Social Local, forum « Justice Sociale ».

Nous avons pu faire partager :

Si vous êtes intéressé-e-s par ces lectures, contactez-nous.

En attendant, voici des photos du samedi :

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Préparation de lectures féministes pour le Forum Social Local à Vandœuvre

24 septembre 2011

Le collectif Debout ! prépare des lectures féministes qui auront lieu lors de la Rentrée Sociale du Forum Social Local 2011 à Vandœuvre-lès-Nancy. Vous pourrez écouter et discuter des monologues du vagin, témoignages de chattes, guérillères…

Ces lectures auront lieu l’après-midi du samedi 24 septembre au parc Pouille, au sein du pôle « justice sociale ».

Plus d’infos sur le FSL sur http://www.fsl-nancy.fr/-2011- (programme, thèmes, informations pratiques, …)

[Affiche de la Rentrée Sociale 2011]

Comment éduquer les enfants de façon non sexiste dans une société sexiste ?

23 septembre 2011

Le vendredi 23 septembre 2011 à 19h, dans le cadre du Forum Social Local, aura lieu un forum débat ouvert sur l’éducation.

Le collectif Debout ! a choisit d’y porter la problématique de l’éducation sexiste :
Nous partons du constat que les enfants sont constamment stimulé-e-s par des messages et des modèles sexistes : dans la rue, les magasins, les livres, les familles, les films, l’école, les publicités, les jouets… Les rôles normatifs féminin et masculin véhiculés par notre société sont des facteurs d’exclusions et d’inégalités sociales et économiques, qui nuisent à l’épanouissement des individus : inégalités salariales, violences faites aux femmes, injonctions à des comportements stéréotypés (domaines d’activités).

Rendez-vous à l’espace Jean Rostand à 19h.

Annonce sexiste de l'Éducation Nationale (elle "rêve", il "a de l'ambition", bonjour les clichés !)

Réunion du collectif : Mercredi 14 septembre

14 septembre 2011

La prochaine réunion du collectif féministe nancéien DEBOUT ! aura lieu le mercredi 09 mai à 19h30 au CCAN, 69 rue Mon Désert à Nancy.

Cette réunion est ouverte à toutes et tous, féministes et pro-féministes, n’hésitez pas à venir nous rencontrer !!

Collectif Debout !