Archive pour le ‘Violences’ catégorie

Soirée conviviale le samedi 12 avril

31 mars 2014

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Nous vous invitons à visiter le blog du projet Crocodile, dont est extrait cette image, pour voir la diversité des situations de violences : http://projetcrocodiles.tumblr.com

Se permettre de harceler une nana ou de l’insulter impunément n’est pas le fait d’une seule classe sociale, ni réservé à la rue, c’est un traitement qui est permis par toute la société. Justifier ces agressions par l’apparence de l’agressée est hélas un mécanisme d’inversion de culpabilité utiliser partout.

Nous dénonçons toutes ces violences, et souhaitons sortir de leur emprise en partageant nos expériences lors de cette soirée non mixte.

8 mars : Rencontre-discussions sur les études de genre au CCAN

26 février 2014

Le samedi 8 mars à 19h

le collectif Debout!  et  Osez le Féminisme 54

invitent
Caroline Hérasse et Ingrid Volery, sociologues du genre
pour une

Rencontre-discussion
sur la théorie du genre
les études de genre
et le viol comme illustration des rapports de dominations

au Centre Culturel Autogéré de Nancy, 69 rue de Mon-Désert 54000 Nancy

– Faisons le point pour contrer la désinformation ! –

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Au programme :

  • accueil à partir de 18h30
  • puis présentation de la notion de genre et les études qui lui sont portées, et la parole à la salle
  • à 20h pause casse-croûtes, à prix libre
  • puis illustration sur l’étude du viol, et la parole à la salle

La violence psychologique, c’est de la violence tout court

14 janvier 2014

Voici une vidéo (15min45s) de la campagne de sensibilisation à la violence psychologique dans le couple. Une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Wallonie et de la CoCoF. Merci à Mathieu pour le lien.

Atelier d’auto-défense pour femmes le 15/12 à 15h au CCAN

4 décembre 2013
— L’idée que la princesse doit attendre que son prince vienne la sauver est dépassée ! —

 

Le collectif Debout! (féministe, nancéien, mixte) a le plaisir de vous inviter à :UN ATELIER D’INITIATION À L’AUTO-DÉFENSE POUR FEMMES
le dimanche 15 décembre 2013
de 15h à 18h
au Centre Culturel Autogéré de Nancy, 69 rue de Mon-Désert


CET ATELIER EST OUVERT À TOUTES LES FEMMES

Sans limite d’âge, de santé, de connaissance, de vécu, nous pensons que les femmes peuvent s’entraider, apprendre des techniques adaptées d’auto-défense verbales, mentales ou physiques pour améliorer leur quotidien, parler de leurs agressions passées dans une atmosphère d’écoute et d’analyse, dépasser leurs blocages pour aborder la vie avec des outils d’autonomie et de respect de soi.

CET ATELIER EST FÉMINISTE
Les femmes, parce qu’elles sont femmes, d’une part subissent des attaques sexistes, et d’autre part sont éduquées à ne pas savoir y répondre.
Nous pensons que les femmes doivent maîtresses de leurs vies. Pour ne plus avoir peur, pour savoir dire « non » et être entendues, pour prendre conscience des capacités qu’elles ont pour se défendre face à des attaques morales ou physiques. Leur force doit être valorisée et développée.

CET ATELIER EST PACIFIQUE
L’objectif n’est pas de casser la gueule à tout le monde, mais de détecter et parer les situations où l’on est soi-même en danger. Apprendre les techniques pour prévenir et identifier les situations d’agression, éloigner l’agresseur et se mettre à l’abri.
L’atelier développe la bienveillance envers soi, et les capacités d’auto-défense qui a pour but d’assurer son intégrité physique et morale.

CET ATELIER EST CONVIVIAL
L’idée est de favoriser l’échange d’expériences et de techniques et de créer un espace d’expression libre et secret.
Lors de cet atelier, il sera possible de consommer des boissons au bar du CCAN, sur adhésion à prix libre.
Le collectif Debout! vous propose de grignoter et discuter ensemble à l’issue de l’atelier.

CET ATELIER EST À PRIX LIBRE
Chacune donne ce qu’elle peut/veut.
L’argent sert à financer la nourriture pour l’après-midi, et les futures activités du collectif.

CET ATELIER EST SUR INSCRIPTION
L’atelier se déroulera au rez-de-chaussée du Centre Culturel Autogéré de Nancy. La place est limitée.
Nous préférons également un petit groupe pour favoriser de bons échanges.
Il y a donc 20 places disponibles.
Aussi nous vous demandons de vous pré-inscrire sur le site du CCAN : http://ccan.herbesfolles.org/index.php/agenda/124-de-15h-a-18h-atelier-d-autodefense-pour-femmes/event_details
Si le nombre limite est atteint, nous vous proposerons une autre date d’atelier.

CET ATELIER MET UN POING D’HONNEUR À SE DÉBARRASSER DES VIEILLES IDÉES REÇUES !
L’idée que les femmes sont des proies faciles a du souci à se faire !
Les femmes sont fortes et se protègent elles-même ! Toutes les femmes ont une force incroyable en elles, que le patriarcat ne saurait éteindre !

FAIRE FACE

Mercredi 13/11/2013 : Contre les violences faites aux femmes

9 novembre 2013
  • Comment reconnaître les violences ?
  • Comment agir quand on est témoin de violences ?
Dans le cadre des actions liées à la journée internationale d’éradication des violences faites aux femmes du 25 novembre 2013,
Le collectif Debout vous invite à participer à une soirée d’information et d’échanges sur les violences faites aux femmes
Le 13 novembre à partir de 19h30 au CCAN, 69 rue Mon Désert à Nancy.
Avec la participation de structures impliquées localement pour les droits des femmes :

CIDFF 54 (centre d’information sur les droits des femmes et des familles)

Antigone (association de réinsertion de prostitué-e-s)

OLF 54 (osez le féministe)

Cette soirée sera l’occasion d’échanger pour découvrir ces structures locales et approfondir la connaissance de leurs domaines d’interventions : les droits des femmes, les droits des personnes en situation de prostitution et l’évolution de la législation concernant les violences faites aux femmes.

Appel à dons, formation d’instructrices d’autodéfense féministe

2 mai 2013

Nous relayons cet appel :

Bonjour à tou-tes-s.

Nous sommes en train de monter une formation d’instructrices d’autodéfense féministe, selon la méthode Action/Riposte. Cette méthode est celle enseignée par le Centre de Prévention des Agressions de Montréal (CPAM), et en France par l’Association de Santé Solidaire et Prévention des Agressions (ASSPA) de Grenoble.

Notre but est de développer la pratique de l’Autodéfense Féministe, en formant 7 nouvelles femmes qui souhaiteraient s’investir dans ce domaine, et contribuer à rendre l’Autodéfense Féministe accessible à un maximum de femmes. En effet, aujourd’hui, il n’y a qu’une dizaine d’instructrices d’autodéfense féministe en France, toutes beaucoup demandées, alors que dans d’autres pays la pratique se développe de plus en plus abondamment. C’est pourquoi nous avons décidé de monter ce projet, en partenariat entre deux associations en France qui pratiquent l’autodéfense féministe (La trousse à Outils à Nantes et l’ASSPA à Grenoble). Les futures formées viennent de Marseille (2),  Paris (2), Lyon (1), Nantes(1) et Grenoble (1),  ce qui veut dire que ce projet s’inscrit dans une démarche d’ordre national, et contribuera à faire se développer significativement cette pratique.

Cette méthode d’autodéfense est originaire du Québec, pensée par et pour des femmes. Elle est adaptée à toutes, quels que soient leur âge et leur condition physique. Elle permet d’acquérir des outils et des techniques pour faire face aux situations de violences spécifiques auxquelles les femmes peuvent être confrontées (verbale, psychologique, physique, sexuelle).

Le but de l’autodéfense pour femmes est d’acquérir des moyens de se défendre, de prévenir la violence, de prendre conscience de sa force et (re)prendre confiance en soi.

Le déroulement de cette formation dépend de la venue des formatrices du CPAM, qui elle-même dépend de notre budget. Leurs conditions pour venir sont d’être logées confortablement, d’être remboursées de leurs frais de transports et de leurs frais alimentaires, ainsi que de recevoir une compensation financière. Nous avons donc à trouver, collectivement, plusieurs milliers d’euros pour rendre cette formation possible.

C’est pourquoi nous lançons, dans un premier temps, un appel à dons. Nous comptons bien tenter aussi d’autres façons de récolter de l’argent, comme des demandes de subventions, mais cela est un peu court dans les délais.

De plus, nous n’aurons jamais tout ce dont nous avons besoin/demandé, or nous souhaitons au maximum que cette formation soit ouverte aux personnes qui le désirent sans barrières financières. Cela dit si quelqu’une peut être un pilier sur le plan de la subvention, son aide est bien sur bienvenue.

Voilà, nous avons besoin d’aide, de dons, du plus minime au plus significatif, pour pouvoir mener ce projet d’envergure à terme.

Si vous voulez nous soutenir, c’est possible d’envoyer un chèque à l’ordre de
La trousse à outils
à l’espace Simone de beauvoir
25 quai de Versaille
44000 Nantes

Si vous voulez fonctionner autrement (liquide ou virement), il est possible de nous contacter.

Si vous avez des questions, sur quoi que ce soit, c’est possible d’écrire à une de ces adresses :
la-trousse-a-outils @ herbesfolles.org
riposte @ pimienta.org

En vous remerciant par avance pour le soutien apporté,

La Trousse à Outils et L’ASSPA

Mobilisation pour protéger les femmes étrangères victimes d’une double violence

1 décembre 2011

La Cimade lance une campagne pour agir contre la double violence dont sont victime les femmes étrangères : violence sexiste ou familiale + violence institutionnelle lorsqu’elles tentent d’en sortir.
Explication très claire en vidéo :

Retrouvez la campagne sur le site de la Cimade : http://femmes.lacimade.org/?utm_campaign=femmes-noel-2011

Libérer la parole des présumées non crédibles

7 novembre 2011

(Article publié dans le journal Résister #6)

Résister#6

Soudain, il y a quelques mois, les associations d’aide aux femmes ayant subi un (ou des) viols ont été submergées d’appels. Soudain, ces femmes qui taisaient ce qu’elles ont vécu sont sorties du silence pour solliciter une aide, une réparation et parler de ce qu’elles vivent. Mais que s’est-il passé pour en arriver là ?

Une femme de ménage guinéenne, vivant aux États-Unis, a porté plainte pour agression sexuelle contre un homme important. Peut-être ignorait-elle la position de pouvoir politique de cet homme, elle dénonçait une prise de pouvoir sexuel obtenue par la violence. Plus tard, une autre parlera du même crime, par le même homme, en France cette fois.

Après un constat médical des marques de violence et de la véracité d’une relation sexuelle, une enquête est entamée pour évaluer la moralité de cette femme. Puis l’état de New York rejette la plainte au civil car la moralité de cette femme ne la rend pas « crédible » et le jury risquerait de ne pas la croire, et cet homme est accueilli en héros dans son pays, comme s’il avait été blanchi. Mais alors, qui a été salie ? Est-ce que cela signifie qu’une femme qui a menti un jour peut être violée toujours ?

Les médias se délectent de cet évènement au cœur de l’actualité, hommes et femmes politiques minimisent le crime de viol, assurent qu’un homme dans sa position ne pourrait abuser d’une femme de basse position. A-t-on jamais tant entendu clamer la présomption d’innocence ? Alors même que dans de très nombreux cas, la victime de viol ne bénéficie même pas de la « présomption de crédibilité » ! Et où était cette présomption d’innocence quand Julien Coupat, de Tarnac, a été enfermé plus de 6 mois dans une prison sans aucune preuve ?…

Le viol est-il un crime ? Et bien depuis très peu de temps en France. Ce n’est qu’en 1980 que la loi condamne le viol  :  le « devoir conjugal » n’a été aboli qu’en 1990 , et ceci grâce à l’action des féministes, aujourd’hui souvent décrites comme « ringardes ». Et dans le monde ? Seuls 16 pays ont des lois faisant spécifiquement référence aux agressions sexuelles. Mais même avec une législation adéquate, aucun pays n’applique la loi en totalité [1]. En moyenne dans le monde, près d’une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de son existence. Et avant ? Avant c’était un fait social tu. Tu car la personne violée portait la honte et était réduite au silence ; est-ce que cela a changé en 21 ans ? Aujourd’hui les violeurs reconnus sont présentés comme des psychopathes. On continue d’ignorer que le viol est un phénomène de société considérable, et que la plupart des viols sont commis par une personne connue de la victime [2], dans le cadre familial ou amoureux notamment, et que 49 % des viols sont commis sans aucune violence physique. Les violeurs condamnés représentent 2 % des auteurs de viols. Pour environ 200 viols par jour en France, 4 violeurs sont reconnus comme violeurs et condamnés par la justice.

Pourquoi ? Premièrement parce que les victimes gardent le silence la plupart du temps, car redoutant les conséquences dans cette société patriarcale imprévisible, et ne porteront jamais plainte, la prescription de 10 ans aidant [3]. Deuxièmement car – quand elle s’y intéresse – la justice tranche rarement sur ce qui se passe en privé et dont la véracité repose sur deux versions contradictoires. Cela a pour conséquence d’inciter les victimes à ne pas se lancer dans une procédure juridique et voir la « justice » abandonner les poursuites en relaxant les responsables sans les inquiéter – même lorsqu’il y a aveux ! – et laisser les victimes vivre dans la peur et la détresse. Alors, 98 % de coupables de « s’être fait violer » ?

Croit-on vraiment que l’on vit dans un monde où traiter des êtres humains comme des objets sexuels est condamné par la société ? Où l’on respecte une femme autant qu’un homme ? Pourquoi apprend-on aux filles et aux femmes à ne pas « se faire violer » ? Pourquoi  n’apprend-on pas aux hommes à ne pas violer ? 96 % des auteurs de viol sont de sexe masculin et 91 % des victimes sont de sexe féminin [4]. Quand une femme dit « non » : ça veut dire « non ». Le viol a cette particularité d’être un crime dont la victime se sent coupable et le violeur innocent.

Savez-vous que l’on connaît très bien le fonctionnement biologique du plaisir masculin mais qu’on étudie peu le plaisir féminin ? (Par contre on connait bien la biologie de la reproduction.) Le plaisir de la femme, s’il n’est pas reconnu à sa juste dimension, n’est pas secondaire… On dit d’un homme qu’il est séducteur, on dit d’une femme que c’est une salope voire une pute…

Les victimes ordinaires seront-elles gardées dans le silence des rouages d’une société qui n’est jamais sortie de ses relents de machisme, où la discrimination sexiste dont les femmes font l’objet font naître les violences et leur si faible contestation ? Après tout, « il n’y a pas mort d’homme » [5].

Le déroulement de cet évènement extraordinaire et sur-médiatisé, c’est le déroulement ordinaire et silencieux du parcours de celles qui dénoncent le viol qu’elles ont subi : « C’est un homme bon, il n’a pas pu faire ça » ,« elle invente » , « elle était consentante » , autrement dit « on ne veut pas voir, qu’elle se taise »… Sauf que maintenant elles ont osé parler.

Céder n’est pas consentir, le viol est un crime contre l’humanité et un crime contre les femmes. Des camarades de la Marche Mondiale des Femmes étaient là pour le faire savoir, dimanche 11 septembre, place des Vosges à Paris, sous les fenêtres de cet homme, notoirement incriminé à diverses reprises pour sa violence à l’égard des femmes, et de sa femme fidèle à ses côtés. Le weekend suivant, c’était à l’appel de Tristane Badon , victime elle aussi d’un machiste plus conquérant que jamais, que les femmes se mobilisaient. Des cris pour porter la parole des femmes qui en ont marre que le viol ordinaire soit minimisé. Des cris pour qu’on cesse de passer sous silence l’énorme poids social de ces viols. Des cris féministes qui raisonneront tant que l’injustice gouvernera par la peur et la violence, parce que l’avis des uns vaut plus que la vie des autres.

[1][UNIFEM, Nations unies, 2003]
[2][74 % selon les statistiques de la permanence téléphonique nationale Viols Femmes Informations]
[3][seul 1 viol sur 11 fait l’objet d’une plainte (ENVEFF)]
[4][statistiques concordantes du ministère de la Justice et du CFCV, Collectif Féministe Contre le Viol]
[5][Jack Lang, 16 mai 2011]

Le collectif Debout ! – collectif féministe, nancéien et mixte
www.collectif-debout.org
contact @ collectif-debout.org
Réunions le 2ème mercredi de chaque mois, de 19h30 à 22h, au Comoglio’resto, 3 rue de l’île de Corse à Nancy, dans la salle de réunion.

Pour aller plus loin :
* Collectif féministe contre le viol – www.cfcv.asso.fr – 0 800 05 95 95
* Brochure « En finir avec les violences machistes » – www.culina.herbesfolles.org rubrique « Brochures »  – Distribution de versions papier dans les infokiosques de CULINA
*  Marche Mondiale des Femmes – www.mmf-france.fr

5 novembre : Journée de lutte (non institutionnelle) contre les violences faites aux femmes

5 novembre 2011

Nous, féministes individuelles, associations féministes, syndicats et partis politiques, tenons à réaffirmer que la lutte contre les violences faites aux femmes est une lutte première pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et que nous continuerons à la mener envers et contre tout.
Nous réaffirmons que les violences sexuelles ne sont pas du domaine du privé, du domaine de la drague et de la séduction. Elles sont du domaine public car elles tombent sous le coup de la loi.
Lire le tract complet.

Affiche de la campagne nationale

 

À cette occasion, le collectif Debout ! prépare une action surprise de sensibilisation.
Nous avons également ajouté sur notre site des informations utiles aux femmes localement victimes de violences : Vous êtes victime ?

Les violences, toutes les femmes connaissent : elles peuvent aller crescendo, de l’insulte au meurtre, en passant par le viol, du sexisme ordinaire au crime…

Nous ne voulons plus nous taire !

4 novembre 2011

Ni nous cacher ! Nous voulons dire haut et fort que partout les femmes subissent encore et toujours des violences pour le seul motif qu’elles sont femmes. Et nous le dirons jusqu’à ce que cela cesse. Certain-e-s pensent que le problème est réglé en France, et bien, hélas, illes se trompent !

Le collectif Debout ! a réalisé 8 affiches contre les violences faites aux femmes : à regarder, à afficher, à diffuser, à méditer, à prendre en compte…

(Cliquez sur une image pour afficher le PDF A3)





Nous ne voulons plus nous taire, et vous ?