Archive pour le ‘Uncategorized’ catégorie

Slogans féministes

24 février 2012

Féminisme

  • Un esprit libre dans un corps libre.
  • Agir plutôt que gémir.
  • Nous serons en marche ! Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche !
  • Le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours.
  • Le féminisme sera dépassé quand le machisme aura trépassé.
  • Je serai post-féministe dans une société post-patriarcale.
  • So-so-so-solidarité avec les femmes du monde entier.
  • Liberté, égalité, sororité.
  • Un homme sur deux est une femme.
  • Ne me libère pas, je m’en charge !
  • Le privé est politique.
  • À travail égal, salaire égal.

Place des femmes

  • Femmes boniches, femmes potiches, femmes affiches, on en a plein les miches !
  • Ni à prendre, ni à vendre, les femmes ne sont pas des objets.
  • Nous ne sommes pas des poupées.
  • Une femme sans homme c’est comme un poisson sans bicyclette.
  • Les femmes dans la rue, pas dans la cuisine. (peut être mal interprété aussi…)
  • Travailleurs de tous les pays, qui lave vos chaussettes ?
  • « Oui chéri » , « oui patron » , « oui mon fils » : y’en a marre !
  • Un enfant si je veux, quand je veux !
  • Que les hommes arrêtent de se tromper avec certitude et les femmes d’avoir raison avec hésitation.
  • Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme.
  • N’attends pas le Prince Charmant, apprends à lire et deviens qui tu es.
  • Toute la journée je travaille sous-payée, tous les soirs je travaille au foyer : quel bonheur d’être libérée !

Liberté sexuelle

  • Cathos, fachos, machos, vous nous cassez le clito, lâchez-nous la chatte et léchez-nous tranquilles.
  • Ras le viol.
  • Le jour je me rase les jambes, la nuit je rase les murs.
  • Masturbation : autogestion.
  • Il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que des mauvaises langues 😉
  • La société enseigne « ne vous faites pas violer » plutôt que « ne violez pas » !
  • Mon corps m’appartient.
  • Quand une femme dit non, c’est non !
  • Le viol est un crime

Lesbianisme

  • Celles et ceux qui disent que les lesbiennes sont des mal-baisées sont des mauvaises langues 😛
  • J’attends un enfant de ma femme.
  • Ma femme est lesbienne.
  • On veut avoir le droit de ne pas se marier.
  • Drôle, gentille, intelligente, fonctionnaire : je suis le gendre idéal !

Révolution

  • Pas de révolution sans lutte des femmes, pas de lutte des femmes sans révolution.
  • La révolution ne se fera pas sans les femmes.
  • Qui va faire la cuisine ? nous on fait la révolution.

International

  • Hey, feminista! el feminismo por adelante, machismo por atras.
  • Feministas unidas jamàs seran vencidas

IVG

  • Aborto Si ? Aborto No, Eso yo decido
  • Avortements clandestins, plus jamais
  • Ceci n’est pas une poule (avec le dessin d’un œuf sur le plat)
  • C’est moi qui décide
  • Désolée Mamie, ça recommence, non à la régression
  • Droit à l’avortement un jour, droit à l’avortement toujours
  • Et la vasectomie, on en parle ?
  • Gardez vos prières loin de nos ovaires
  • IVG de confort = vasectomie de détente
  • IVG, mon droit, mon choix, ma santé
  • J’ai avorté et je vais bien, merci
  • Je choisis qui y entre et qui en sort
  • Je déculpabilise mon utérus de l’impérialisme
  • Je suis ici, mais c’est seulement… parce que maman m’a voulue
  • Jouir plutôt que reproduire
  • Lachez-nous la chatte et léchez-nous tranquille
  • La loi Veil on y veille
  • La femme décide, Ni les politiques, Ni les religions
  • L’austérité et les réacs nuisent gravement à l’IVG
  • La grossesse est une maladie comme les autres, et je me soignerai
  • L’avortement est un droit, il doit être garanti à la femme qui le choisit
  • L’IVG, c’est sacré
  • L’IVG c’est jamais marrant, mais avoir le choix c’est important
  • Le droit d’avorter c’est un choix pas un chemin de croix
  • IVG remboursés = allocs allégées
  • Les aiguilles, s’est fait pour tricoter, pas pour avorter
  • Les femmes sont au-dessus du niveau de la mère
  • Ma chatte, mes droits
  • Ma vie, mes joies, mes peines, mon corps, mon choix
  • Maintenant, le persil c’est de la salade, et les aiguilles du tricotage
  • Mêle toi de ton anus, pas de mon utérus
  • Mémé, je manifeste pour ta mémoire
  • Mon corps, mon choix
  • Mon utérus n’est pas un concile
  • Morale mon cul ! Domination masculine !
  • Les sondes, c’est pour aller sur Uranus pas dans mon utérus
  • Non au retour des aiguilles, pour un avortement sûr et légal pour toutes
  • Occupez-vous de vos prières, on s’occupe de nos ovaires
  • Paris Madrid, même combat pour l’IVG
  • Peut-être chrétienne, mais de mon corps je reste la capitaine ; pour l’IVG même si je suis baptisée
  • Plus jamais la mort d’une femme pour un refus d’avortement
  • Rien n’est acquis, tout est à prendre, femmes combattons pour nos droits
  • Si ce fœtus était gay, vous battriez-vous pour ses droits ?
  • Si l’avortement est un crime, alors la masturbation est un génocide
  • Thank God, I can abort
  • Tes lois dans mon utérus, mon poing dans ta gueule !
  • Vous êtes contre l’avortement ? Optez pour la vasectomie !

Daniel Welzer-Lang à Nancy ou comment transformer ce 25 novembre 2011 en plaidoyer contre les violences faites aux hommes

1 janvier 2012

Voici un communiqué de l’association LesBienNées sur la conférence au forum IRTS de Nancy du 21/11/2011 :

Daniel Welzer-Lang à Nancy

 

Ou comment transformer ce 25 novembre 2011

en plaidoyer contre les violences faites aux hommes 

 

Nous revenons ici sur l’exposé du sociologue ci-dessus nommé, invité lundi 21 novembre 2011 au forum de l’IRTS de Lorraine à Nancy. Dans le cadre de la prévention des violences faites aux femmes, les étudiantEs promisEs à des carrières dans le domaine social, étaient conviéEs à réfléchir à l’intervention sociale auprès des hommes.

 

Nous l’avons écouté, effaréEs, s’évertuer à clamer que les hommes violents sont avant tout des victimes, perdus sans leurs privilèges de dominants, des hommes ordinaires que le système et certaines femmes malmènent.

 

En résumé, pour prévenir les violences faites aux femmes, l’intervention sociale auprès des hommes revient à les déculpabiliser et à les déresponsabiliser. Cherchez l’erreur.

 

Afin d’apporter une contradiction à son discours orienté pour le moins, il nous a été impossible de l’interroger sereinement le jour de la conférence, tant il est vrai que le niveau de maîtrise de soi exigé était élevé.

Alors, reprenons les quelques arguments entendus ce 21 novembre dans l’enceinte d’un établissement de formation, il faut le souligner.

 

Du maternage des hommes…

 

Il a dès le début de son exposé situé son intervention d’homme éclairé grâce à des femmes, qui plus est, des féministes. « Tous les hommes n’ont pas eu cette chance ». Quelle galanterie ! Nous le rejoignons dans l’hommage à toutes les femmes qui œuvrent pour faire des hommes, des êtres civilisés.

CEPENDANT, dans un souci d’honnêteté intellectuelle, DWL aurait dû rappeler que les hommes étant des individuEs comme les autres, sont aussi capables de s’interroger par eux-mêmes, sans attendre de leurs mères, sœurs, tantes, cousines, copines, maîtresses, concubines, médecins, juges, avocates, institutrices, qu’elles le fassent pour eux.

 

Nous accusons DWL de minimiser la responsabilité individuelle des agresseurs.

 

De la victimisation des hommes…

 

Dans les représentations sur les violences sexistes que DWL appelle à déconstruire, il évoque les hommes victimes de l’autre sexe, violences chiffrées entre 5 et 15%.

Le fait que ces victimes soient minoritaires ne doit pas les exclure des dispositifs d’aide, de soutien et d’accompagnement des victimes, cela va de soi.

CEPENDANT, en tant qu’ « expert », DWL aurait dû compléter la statistique par une analyse, une explication de chiffres, ce qu’il n’a pas fait. Par son silence, il invisibilise une pratique différenciée de la violence ; différenciée par la socialisation et non par des qualités intrinsèques. Ainsi, les femmes utilisent la violence en grande partie comme moyen de défense et non comme moyen de pression et de domination, à l’inverse des hommes. D’après l’OND (observatoire national de la délinquance), dans les trois quarts des cas de meurtre du conjoint, ces hommes battaient leur compagne.

Les violences faites aux hommes par des femmes existent, minoritairement : par contre, elles ne constituent pas, pour la plupart, les manifestations d’un même phénomène.

 

Nous accusons DWL d’opposer les victimes entre elles.

 

De l’errance des hommes…

 

Ce monsieur hiérarchise les violences en opposant des actes graves aux « simples violences verbales » et psychologiques.

CEPENDANT, en tant que « spécialiste », DWL aurait dû rappeler que les violences verbales et d’ordre psychologique TUENT. Les injures et le mépris répétés, la dévalorisation encore et toujours, jusqu’à épuisement ultime mènent à la mort.

 

Nous accusons DWL de minimiser certaines violences faites aux femmes.

 

Du suicide des hommes…

 

Une preuve du mal-être des hommes : leur suicide. Nous n’allons pas épiloguer, lisez cet article du site Sisyphe .

Le taux de suicide chez les hommes est supérieur à celui chez les femmes. Certes. C’est un problème de santé publique. Bien sûr. Et le double drame pour ces hommes réside dans l’inscription de ce phénomène dans une organisation sociale patriarcale construite par les hommes pour les hommes. En effet.

Mais qu’apporte cet élément dans la prévention des violences faites aux femmes ?

 

Nous accusons DWL d’opposer les souffrances des unEs aux autres.

 

Des réponses à adapter aux hommes violents

 

DWL critique les comparutions immédiates et les lieux de privation de liberté, un système répressif selon lui inapproprié à certains hommes violents. Pourquoi réserver ce constat pour les seuls hommes violents ? Pourquoi ne pas englober toutEs individuEs transgressant la loi, toutEs victimes de cette même organisation sociale patriarcale ?

Quant à l’offre de service du système carcéral, nous invitons DWL à en débattre dans les espaces et lieux dédiés à cet effet.

 

Nous accusons DWL de remettre en cause les dispositifs de protection et le droit à réparation des femmes violentées.

 

Un dernier exemple de la dangerosité des propos de cet individu : oser revendiquer que « le sperme c’est bon… » dans une intervention en vue de prévenir les violences faites aux femmes, alors que le viol impose à 75000 femmes par an un contact forcé au sperme, c’est juste pervers.

 

Alertée sur le parcours ambivalent du personnage, l’association Lesbiennées a interpellé le forum de l’IRTS la veille et demandé l’annulation de la conférence. Il nous a été renvoyé leur intérêt à étudier la masculinité. Le nôtre est de relayer les souffrances de milliers de femmes, victimes d’hommes violents dans toutes les sphères de la vie sociale. Et la parole de ces femmes, si difficile à faire entendre aujourd’hui encore, a été bafouée de nouveau ce soir au forum IRTS de Nancy. C’est juste intolérable.

 

L’association Lesbiennées

Nancy, le 30 novembre 2011

 

A lire :

Daniel Welzer-Lang, faux ami du féminisme : http://lgbti.un-e.org/spip.php?article80

Attention danger masculinisme : http://rebellyon.info/Attention-danger-Masculinisme.html

Le suicide des hommes, une problématique qui ne date pas du 21e siècle : http://sisyphe.org/sisypheinfo/spip.php?article64

Mademoiselle, la case en trop

18 octobre 2011

Le collectif Debout ! soutient la campagne d’Osez le féminisme et des Chiennes de garde : Mademoiselle, la case en trop !

La distinction Madame/Mademoiselle est le signe du sexisme ordinaire qui perdure dans notre société, alors qu’elle n’a aucune valeur légale.

Mademoiselle, la case en trop

Debout ! Résister !

16 avril 2011

Comme promis le collectif Debout ! vous propose une compilation des réponses à notre appel à contribution du 8 mars 2011 : à retrouver en page centrale du journal Résister ! : Voir RésisteR! #2 en intégralité.

Résister !

Voici l’article en question :

« La femme » dehors, les féministes debout !

Pour le 8 mars, nous avons demandé aux internautes et aux lecteur-ice-s du journal RésisteR de répondre à la question suivante : « Si aujourd’hui, c’est la journée de la femme, selon vous LA FEMME c’est quoi aujourd’hui ? ». L’objectif de cette démarche était de donner à réfléchir sur ce qui se cache derrière l’appellation (contrôlée) « La femme » [1]. Nous sommes clairement révolté-e-s par la tournure profondément inégalitaire et normative que prend cette journée de lutte pour les droits des femmes [2].

[1]

Pour célébrer dans tous les pays du monde les femmes qui se sont battues pour l’égalité, de meilleures conditions de travail et le droit de vote, et pour faire aboutir leurs revendications, on a déclaré le 8 mars « la journée internationale des droits des femmes » en 1977. – Maïa –

[2]

Si vous écrivez « la femme » […] vous réduisez les femmes à un symbole, une icône ou un fantasme. – Stéphane –

 

Les combats menés par les féministes depuis les années 70 et avant sont-ils vraiment dépassés ? Alors que les distinctions sociales sont toujours si présentes, alors que des femmes souffrent encore partout dans le monde et en France également des discriminations et oppressions machistes et patriarcales, certain-e-s célèbrent cette journée commémorative comme un mélange entre une n-ième fête commerciale et un moment de bonne conscience aussi superficiel que possible. « La fête des femmes, offrez-leur des fleurs et ne changez rien ». Et les injustices actuelles, on oublie ?

[3]

« Aucun pays au monde n’a atteint la pleine égalité entre les sexes, que ce soit de jure ou de facto. Dans de nombreux pays, les femmes continuent de subir des discriminations en matière de mariage, de divorce, d’héritage et de nationalité. Les traditions, coutumes, et attitudes stéréotypées constituent des obstacles considérables à l’égalité et à la jouissance des droits fondamentaux. » http://www.aidh.org

 

Certain-e-s des contributeur-ice-s se révoltent [4], refusent l’image de « la femme » [5][6] au profit d’identités auto-déterminées [7] [8], fortes [9] et en questionnement perpétuel [10].

[5]

On nous donne à voir l’image d’une femme, comme l’image d’une télé, d’un téléphone portable qu’il faudrait absolument avoir.

– Delphine –

[6]

« La femme » : c’est celle que je vois dans les médias, dans la rue , celle à qui, malgré tout je me compare, celle que j’essaye d’éviter. « La femme » c’est le cliché, une photo fade et retouchée qui ne représente pas du tout la réalité.

– Marion –

[7]

Le destin des femmes ne doit plus être une fatalité. […] Les femmes : des histoires personnelles imbriquées dans un destin collectif.

– Annette –

[8]

J’ai cessé de vouloir être La Femme que la société me présentait. […] Au revoir soumission. . . ! Bonjour MOI. […] Être une femme, n’est-ce pas avoir les attribut sexuels du genre femelle ? Et bien, je les ai, et pour le reste : Non merci, les modèles de genre ne m’intéresse pas : * Je ne m’obligerai pas à avoir des relations uniquement avec des hommes. * Je ne me présenterai pas avec des atours sous-entendant que je suis un objet sexuel. * Mon enfant ne sera pas éduqué uniquement ou « plus » par sa mère. * Je serai rémunéré autant qu’un homme à travail égal. […]

– Sarah –

[9]

Je suis une écureuille, j’aime l’escalade, je m’accroche aux branches, je n’aime pas les castors. Qui suis-je ? Cécile Lecomte, militante écologique, pacifique […]

– Christiane –

[10]

« La femme » aujourd’hui, c’est une partie de moi, c’est une norme que j’ai intériorisé mais dont j’essaye de comprendre les mécanismes : la féminité.

– Marion –

 

D’autres voient encore « la femme » comme un totem incarné, modélisé pour l’homme et par l’homme, qu’ils idolâtrent ou méprisent sans scrupule [11 ][12].

[11]

Elle est le paradis et peut être l’enfer. Elle peut être la corde qui sauve et la corde qui pend. La femme est le culte, l’origine et l’aboutissement. La femme est l’oeuvre dont l’homme est le socle et l’outil.

– Michel –

[12]

Il faudrait aussi préserver les droits des « hommes » face à des femmes sans scrupules…!!

– Jean-Marie –


Nous avons affiché les phrases que nous avons trouvées pertinentes dans les rues de Nancy. Quel plaisir de voir ce couple publicitaire, stéréotypé à en vomir, retouché pour correspondre à l’idéal consumériste, tapissé de contre-messages comme « J’ai toujours aimé jouer aux barbies, mais je ne m’imaginais pas devenir une femme qui leurs ressemblerait ». Oui à Debout ! On aime bien s’attaquer aux dictateur-ice-s de la mode et des modes de pensées. Les contributions complètes sont sur notre site web : http://collectif-debout.org
Collage

 

Notre coup de coeur va à Stratégie de Paix. Merci pour leur prose ! [13]

[13]

Elle est si belle, c’est normal que tu l’admires.

Le pire, c’est que tu l’attires aussi, elle t’a dans sa ligne de mire.

Elle se vante et fait naitre des envies qui semblent nécessaires

Demain ce ne sera plus que des besoins éphémères

 

Un seul objectif: faut qu’elle augmente ses ventes

Le plus facile étant de s’en prendre à des personnes sans défense

A commencer par les plus jeunes, assis devant l’écran.

C’est encore l’âge de l’innocence mais elle a le cran de prendre les devants,

 

De t’injecter les graines du consommateur standard

Du petit capricieux qui ne veut acheter que des grandes marques

De l’ado docile adepte à la philosophie

« Je dépense donc je suis » le troupeau nourri par les gros lobbies

 

À qui profite cette lobotomie?

Où domine malbouffe, indécence et prises de conscience hypocrites

 

Un exemple : le fast-food est le meilleur des repas

Mais dites-moi. Qui est « prêt-à-porter » ce poids ?

Pas elle, ni la petite qu’on a forcé de croire

Que pour être belle et fière de soi, il faut être fine comme un fil de soie

 

Regarde-la à visage découvert

Franchement c’est cette image de la femme que tu trouves belle ?

Au risque de décevoir. J’réponds

Qu’au royaume des aveugles, le client est le roi…des cons

 

– Stratégie de paix (groupe de rap) –

 

À bientôt dans la lutte pour l’égalité des genres humains/humaines et contre l’oppression capitaliste et machiste. Le collectif Debout !