Retrouvez le collectif Debout! sur les ondes de RCN le vendredi 11 décembre à 15h : le viol – 2nde partie, « Viol et Consentement »

9 décembre 2015 par Maïa Laisser une réponse »

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logoRCNLe 2ème vendredi du mois de 15h à 16h*, sur RCN 90.7 FM, le collectif Debout! vous concocte une prestation radiophonique !

(* émission rediffusée les 3èmes lundi de 7h à 8h et les 3ème jeudi de 2h à 3h)

Écoutez cette émission : « Viol et consentement »

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Pour éliminer les violences faites aux femmes : parlons-en encore !

Dans notre seconde émission sur le viol ce vendredi 11 décembre, nous aborderons le consentement.
Merci à Isabelle pour son témoignage.

 

Le consentement, qu’est-ce que c’est ?

bdToutes ces situations vous paraissent absurdes ? Alors pourquoi serait-ce différent lors de rapports sexuels ?

Avoir le consentement de sa ou son partenaire, c’est s’assurer que la personne en face de vous a envie d’avoir une relation, qu’elle ou il est à l’aise avec ce qui se passe, qu’elle ou il se sent bien et qu’elle ou il est totalement d’accord avec ce que vous faites.

Pour celles et ceux qui ont encore des doutes sur le consentement, il y a une petite vidéo de Blue Seat Studios intitulée « Tea Consent », qui explique tout ça très simplement, avec une tasse de thé :

Écoutez le texte de la vidéo traduit en français dans notre émission ce vendredi.

Comment savoir si ma.mon partenaire a envie de sexe ? (en anglais)

 

Les initiatives pour démonter la culture du viol

Les stages d’auto-défense

autodefense

Des stages d’auto-défense organisés par des collectifs féministes (comme par exemple le collectif Debout!), qui ont pour but d’apporter aux femmes des outils pratiques pour se défendre au quotidien face aux agressions verbales, physiques, psychologiques, qu’elles soient au travail, à la maison, chez des amis, dans la rue ou en boite. Et se mettre en sécurité. Apprendre à dire non, à avoir plus confiance en soi et en sa force et désamorcer le plus possible toute agression quelle qu’elle soit.

Jeconnaisunvioleur

Le Tumblr jeconnaisunvioleur recueille des témoignages pour en finir avec le mythe du violeur psychopathe dans une ruelle sombre. La réalité, c’est que les violeurs sont des amis, des frères, des pères, des maris, bref, monsieur tout-le-monde.

 

Le projet de crocodile, par Thomas Mathieu, repris par Juliette Boutant

Dans le même esprit, Le projet crocodile met également des témoignages de viol sous forme de BD.

projet-crocodile-consentement

Carry That Weight, par Emma Sulkowicz

NEW YORK, NY - SEPTEMBER 05: Emma Sulkowicz, a senior visual arts student at Columbia University, carries a mattress in protest of the university's lack of action after she reported being raped during her sophomore year on September 5, 2014 in New York City. Sulkowicz has said she is committed to carrying the mattress everywhere she goes until the university expels the rapist or he leaves. The protest is also doubling as her senior thesis project. (Photo by Andrew Burton/Getty Images)

Emma est étudiante en art à l’université de Columbia, aux États-Unis. Elle été violée par son ex-petit-ami, dans sa propre chambre sur le Campus. Malgré sa plainte, l’université a déclaré que l’agresseur n’était pas responsable. Emma a donc décidé de transporter son matelas partout où elle va, et elle continuera tant que son agresseur restera sur le campus. Carry That Weight signifie « porter ce poids ». Son matelas, c’est le poids du viol qui pèse sur la survivante, parce que les autorités n’ont rien fait pour la protéger. Le matelas, c’est aussi l’intimité de la chambre, le tabou du viol conjugal exposé aux yeux de tous, pour qu’on cesse enfin d’ignorer ces violences quotidiennes et banalisées.

 

On note que l’université, plutôt que de punir le violeur, a préféré interdire aux étudiants de sortir les matelas des chambres. En 2015, Emma a reçu son diplôme, elle avait toujours son matelas – même si l’université avait interdit d’amener des objets encombrants à la cérémonie, on ne sait pas trop pourquoi… carry that weight together

 

YES MEANS YES

Suite au projet Carry That Weight et aux autres (nombreuses) protestations contre les violences sexuées sur les campus, l’État de Californie a adopté la règle du Yes Means Yes. Cela veut dire qu’on doit rechercher le consentement oral explicite à chaque étape d’une relation sexuelle. Il ne s’agit pas de devenir ultra-procédurier dans notre intimité, mais bien de respecter l’autre. Personne ne lit dans les pensées, donc plutôt que de risquer de faire du mal à sa ou son partenaire, on peut juste vérifier de temps en temps que tout va bien. Il y a des petites phrases simples du genre « ça va ? »,« je peux t’embrasser ? », « tu as toujours envie ? ». Le consentement, c’est aussi simple que ça.

La chronique SEX + de Laci Green

C'est ton corps, c'est toi qui décides.

Experte en éducation à la sexualité intervenant dans les campus américains, Laci Green propose dans sa chronique SEX + des vidéos d’éducation et de réflexions positives sur le plaisir et la sexualité mais aussi le féminisme, le genre, les représentations, etc.

De nombreuses vidéos sont sous-titrées en français grâce à la participation des fans.

 

Et mon cul, c’est du Pouhiou ?

« #CulPouhiou est une chronique bi-mensuelle où l’on parle de sexe franchement, de manière frontale, tolérante et libérée. Chaque épisode, j’essaie d’apporter un regard subjectif et questionnant sur un des nombreux aspects de nos vies sexuelles… juste histoire d’ouvrir la discussion. »

 

King Kong Théorie, par Virginie Despentes

Essai fondateur d’un nouveau féminisme, King Kong Théorie explore sans détours la sexualité féminine, les injonctions sociales faites aux femmes et la question du genre, à travers l’expérience du traumatisme lié au viol, de la prostitution, et des milieux pornographiques.

Un livre parfois drôle, souvent dur, toujours libérateur. Un texte surtout nécessaire, qui donne toute leur place aux survivant.e.s et à toutes les femmes.

 

« On apprend aux femmes à ne pas se faire violer,
au lieu d’apprendre aux hommes à ne pas violer. »

NE PAS VIOLER

NE PAS SE FAIRE VIOLER

Des brochures

Autres liens :


Trouver de l’aide

Si vous êtes un.e survivant.e, porter plainte peut être difficile, à cause du traumatisme (visite et examens médicaux, frottis vaginal, photos, nombreuses questions de la part des policièr.e.s).

Au commissariat de Lobau, il y a un bureau d’écoute aux victimes avec des personnes ‘spécialisées’ sur ces questions. 
Une aide judiciaire spécialisée existe aussi à laquelle on peut faire appel.  

Dans tous les cas, essayez de vous faire accompagner d’une personne de confiance – un.e personne proche et/ou un.e membre d’une association spécialisée – dans toutes vos démarches.

Adresses utiles :

  • CIDFF Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, 1 rue du Manège 54000 NANCY
  • Pôle régional d’accueil des victimes d’agressions sexuelles : Maternité régionale, 10 rue du Docteur Heydenrich, Nancy. Tél :03 83 34 36 90
  • Le 39 19 : numéro d’écoute national unique et anonyme. Vous serez conseillé.e et informé.e sur les démarches à suivre. Coût d’un appel local. Ouvert du lundi au samedi de 8h à 22h, les jours fériés de 10h à 20h.
  • 0800 05 95 95 : numéro vert SOS Viols Femmes Informations – du lundi au vendredi de10 à 19 heures, appel gratuit pour toute la France
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