les chômeurEUSEs sont stigmatigéEs comme étant « inactives » ;
les travailleurEUSEs sont de plus en plus mal au travail ;
les femmes réalisent un énorme travail invisible, non payé : le travail domestique et familial. Si ce travail invisible était comptabilisé, il représenterait 1/3 du PIB de la France !
Alors, dans cette émission nous nous posons la question suivante : Le salaire à vie est-il une réponse aux abus et aux pression du travail salarié? Est-il une garantie pour une vie digne ?
Actualité : la loi travail
La loi El Khomri : une régression historique des droits des salariéEs !
Être féministe c’est quoi : analyse féministe de la loi travail
voir la Tribune « Projet de loi travail : non à la double peine pour les femmes ! » publié le 8 mars
voir le Communiqué de presse du collectif National pour les Droits des Femmes publié le 9 mars.
Au programme de l’émission radio du 12 février 2016
Dans cette émission consacrée à l’humour, on va dire des choses sérieuses et des choses drôles :
Pourquoi reproche-t-on aux féministes de ne pas avoir d’humour ?
Peut-on faire des blague raciste/sexiste/homophobe sans être taxé de racisme/sexisme/homophobie ?
Qu’a voulu dire Desproges quand il a déclaré « On peut rire de tout mais pas avec tout le monde » dans son réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen ?
La misandrie est-elle aussi drôle que la misogynie ?
L’humour et les femmes font-elles bon ménage ?
Peut-on être féministe et drôle ?
Peut-on dénoncer les inégalités par l’humour ?
Le saviez-vous, les humoristes préférées des françaisEs sont féministes !
Une émission avec plein d’extraits de sketchs, de blagues et d’explications dedans !
Et maintenant, plein de liens pour comprendre pourquoi c’est juste de se battre contre l’humour oppressif, et ensuite de quoi passer des heures de fou-rire pour se moquer des oppressions :
Attention au père Noël, c’est une ordure machiste ! À moins que ça ne soit les fabricants de jouets, les publicitaires qui en font le marketing et celles et ceux qui les achètent…
Les petites filles peuvent se rêver aventurières plutôt que princesse ou bonniche. Les petits garçons peuvent s’occuper de poupons au lieu d’apprendre la guerre !
Pour un Noël émancipateur :
Écouter notre émission radio Les jouets et le sexisme dans lequel ils sont emballés : Écouter/Télécharger
Dans cette émission, nous feuilletons les catalogues des stéréotypes et discutons de comment et pourquoi ils formatent les enfants et les parents…
Pour éliminer les violences faites aux femmes : parlons-en encore !
Dans notre seconde émission sur le viol ce vendredi 11 décembre, nous aborderons le consentement.
Merci à Isabelle pour son témoignage.
Le consentement, qu’est-ce que c’est ?
Toutes ces situations vous paraissent absurdes ? Alors pourquoi serait-ce différent lors de rapports sexuels ?
Avoir le consentement de sa ou son partenaire, c’est s’assurer que la personne en face de vous a envie d’avoir une relation, qu’elle ou il est à l’aise avec ce qui se passe, qu’elle ou il se sent bien et qu’elle ou il est totalement d’accord avec ce que vous faites.
Pour celles et ceux qui ont encore des doutes sur le consentement, il y a une petite vidéo de Blue Seat Studios intitulée « Tea Consent », qui explique tout ça très simplement, avec une tasse de thé :
Écoutez le texte de la vidéo traduit en français dans notre émission ce vendredi.
Comment savoir si ma.mon partenaire a envie de sexe ? (en anglais)
Les initiatives pour démonter la culture du viol
Les stages d’auto-défense
Des stages d’auto-défense organisés par des collectifs féministes (comme par exemple le collectif Debout!), qui ont pour but d’apporter aux femmes des outils pratiques pour se défendre au quotidien face aux agressions verbales, physiques, psychologiques, qu’elles soient au travail, à la maison, chez des amis, dans la rue ou en boite. Et se mettre en sécurité. Apprendre à dire non, à avoir plus confiance en soi et en sa force et désamorcer le plus possible toute agression quelle qu’elle soit.
Jeconnaisunvioleur
Le Tumblr jeconnaisunvioleur recueille des témoignages pour en finir avec le mythe du violeur psychopathe dans une ruelle sombre. La réalité, c’est que les violeurs sont des amis, des frères, des pères, des maris, bref, monsieur tout-le-monde.
Le projet de crocodile, par Thomas Mathieu, repris par Juliette Boutant
Dans le même esprit, Le projet crocodile met également des témoignages de viol sous forme de BD.
Carry That Weight, par Emma Sulkowicz
Emma est étudiante en art à l’université de Columbia, aux États-Unis. Elle été violée par son ex-petit-ami, dans sa propre chambre sur le Campus. Malgré sa plainte, l’université a déclaré que l’agresseur n’était pas responsable. Emma a donc décidé de transporter son matelas partout où elle va, et elle continuera tant que son agresseur restera sur le campus. Carry That Weight signifie « porter ce poids ». Son matelas, c’est le poids du viol qui pèse sur la survivante, parce que les autorités n’ont rien fait pour la protéger. Le matelas, c’est aussi l’intimité de la chambre, le tabou du viol conjugal exposé aux yeux de tous, pour qu’on cesse enfin d’ignorer ces violences quotidiennes et banalisées.
On note que l’université, plutôt que de punir le violeur, a préféré interdire aux étudiants de sortir les matelas des chambres. En 2015, Emma a reçu son diplôme, elle avait toujours son matelas – même si l’université avait interdit d’amener des objets encombrants à la cérémonie, on ne sait pas trop pourquoi…
Suite au projet Carry That Weight et aux autres (nombreuses) protestations contre les violences sexuées sur les campus, l’État de Californie a adopté la règle du Yes Means Yes. Cela veut dire qu’on doit rechercher le consentement oral explicite à chaque étape d’une relation sexuelle. Il ne s’agit pas de devenir ultra-procédurier dans notre intimité, mais bien de respecter l’autre. Personne ne lit dans les pensées, donc plutôt que de risquer de faire du mal à sa ou son partenaire, on peut juste vérifier de temps en temps que tout va bien. Il y a des petites phrases simples du genre « ça va ? »,« je peux t’embrasser ? », « tu as toujours envie ? ». Le consentement, c’est aussi simple que ça.
La chronique SEX + de Laci Green
Experte en éducation à la sexualité intervenant dans les campus américains, Laci Green propose dans sa chronique SEX + des vidéos d’éducation et de réflexions positives sur le plaisir et la sexualité mais aussi le féminisme, le genre, les représentations, etc.
De nombreuses vidéos sont sous-titrées en français grâce à la participation des fans.
Et mon cul, c’est du Pouhiou ?
« #CulPouhiou est une chronique bi-mensuelle où l’on parle de sexe franchement, de manière frontale, tolérante et libérée. Chaque épisode, j’essaie d’apporter un regard subjectif et questionnant sur un des nombreux aspects de nos vies sexuelles… juste histoire d’ouvrir la discussion. »
King Kong Théorie, par Virginie Despentes
Essai fondateur d’un nouveau féminisme, King Kong Théorie explore sans détours la sexualité féminine, les injonctions sociales faites aux femmes et la question du genre, à travers l’expérience du traumatisme lié au viol, de la prostitution, et des milieux pornographiques.
Un livre parfois drôle, souvent dur, toujours libérateur. Un texte surtout nécessaire, qui donne toute leur place aux survivant.e.s et à toutes les femmes.
« On apprend aux femmes à ne pas se faire violer,
au lieu d’apprendre aux hommes à ne pas violer. »
Si vous êtes un.e survivant.e, porter plainte peut être difficile, à cause du traumatisme (visite et examens médicaux, frottis vaginal, photos, nombreuses questions de la part des policièr.e.s).
Au commissariat de Lobau, il y a un bureau d’écoute aux victimes avec des personnes ‘spécialisées’ sur ces questions.
Une aide judiciaire spécialisée existe aussi à laquelle on peut faire appel.
Dans tous les cas, essayez de vous faire accompagner d’une personne de confiance – un.e personne proche et/ou un.e membre d’une association spécialisée – dans toutes vos démarches.
Adresses utiles :
CIDFF Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, 1 rue du Manège 54000 NANCY
Pôle régional d’accueil des victimes d’agressions sexuelles : Maternité régionale, 10 rue du Docteur Heydenrich, Nancy. Tél :03 83 34 36 90
Le 39 19 : numéro d’écoute national unique et anonyme. Vous serez conseillé.e et informé.e sur les démarches à suivre. Coût d’un appel local. Ouvert du lundi au samedi de 8h à 22h, les jours fériés de 10h à 20h.
0800 05 95 95 : numéro vert SOS Viols Femmes Informations – du lundi au vendredi de10 à 19 heures, appel gratuit pour toute la France